L’hypothyroïdie peut être reconnue par la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées) comme une maladie invalidante si elle entraîne des incapacités significatives affectant la vie quotidienne et le travail de la personne concernée.
Les principaux symptômes de l’hypothyroïdie pouvant justifier une reconnaissance par la MDPH incluent :
- Retard de croissance staturale chez l’enfant
- Fatigue inhabituelle chronique
- Dépression
- Frilosité
- Rythme cardiaque lent
- Constipation
- Perte de mémoire
- Troubles de l’attention
- Peau épaisse et froide
- Chute des cheveux[5]
L’évaluation du handicap lié à l’hypothyroïdie est effectuée par une équipe pluridisciplinaire de la MDPH. Cette évaluation prend en compte l’impact global de la maladie sur tous les aspects de la vie de la personne.
Consultez notre FAQ sur les démarches MDPH.
Si l’hypothyroïdie est reconnue comme handicapante, la personne peut bénéficier de diverses aides et allocations, telles que :
- L’Allocation Adulte Handicapé (AAH)
- La carte d’invalidité
- La Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH)
- Les prestations de compensation du handicap (PCH)
Il est important de noter que chaque dossier est unique et traité en fonction du handicap entraîné par la maladie. La reconnaissance administrative du handicap dépend de la situation individuelle de chaque personne.
Pour faire reconnaître l’hypothyroïdie auprès de la MDPH, il est nécessaire de constituer un dossier complet comprenant un formulaire de demande, un certificat médical détaillé et tout document attestant des difficultés rencontrées au quotidien ou au travail.